Tour Azadi

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Tour Azadi
برج آزادی, Borj-e Āzādi
La tour Azadi de Téhéran.
Présentation
Type
Tour, bien culturel, lieu d'intérêt (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Partie de
Place Azadi (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Commémore
Style
Pahlavi architecture (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Architecte
Matériau
Construction
Ouverture
Commanditaire
Hauteur
45 m
Longueur
63 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Patrimonialité
Localisation
Pays
Commune
Adresse
Place Azadi
Altitude
1 183 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Géolocalisation sur la carte : Téhéran
(Voir situation sur carte : Téhéran)
Géolocalisation sur la carte : Iran
(Voir situation sur carte : Iran)

La tour Azadi ou mémorial des rois (en persan : برج آزادی, Borj-e Āzādi) est l'un des symboles de la ville de Téhéran, la capitale de l'Iran.

Construction[modifier | modifier le code]

Plans de la tour Azadi.

Conçue par l'architecte Hossein Amanat qui gagne le projet en 1966 à l'âge de 24 ans, la tour marie les styles architecturaux sassanides et islamiques[1],[2]. Elle mesure 45 m de haut et est entièrement recouverte de quelque 25 000 plaques de marbre blanc d'Ispahan[3].

Un musée et quelques fontaines se trouvent sous la tour, située sur la place Azadi qui possède une superficie de 50 000 m2 (5 hectares).

Histoire[modifier | modifier le code]

La tour est inaugurée le pour la célébration du 2 500e anniversaire de l'Empire perse. Elle s'appelait à l'origine la tour Shahyād (persan : شهیاد), ce qui signifie « mémoire des Rois ». Elle a été renommée Azadi (« liberté ») après la Révolution de 1979.

Musée[modifier | modifier le code]

L'entrée de la tour, située directement sous la voûte principale, mène au musée Azadi. Une des pièces principales de la collection est une copie du cylindre de Cyrus (l'original se trouve au British Museum)[2]. La traduction des inscriptions cunéiformes du cylindre est écrite en lettres dorées sur le mur de l'une des galeries menant au département audiovisuel du musée. À l'opposé se trouve une plaque énumérant douze mesures de la Révolution blanche.

Galerie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Sarvenaz Amanat, « Iran monument: daughter of the builder shares her story », sur Citizen Bytes,
  2. a et b (fa) « برج آزادی پس از۲۰ سال شسته می شود », BBC,‎ (lire en ligne)
  3. Jean Hureau, L'Iran aujourd'hui, 2e édition, (ISBN 978-2852580190)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]